Les points d’acupuncture

Définition : territoires ponctuels cutanés privilégiés, pourvus d’un rôle d’échange, d'interconnexion entre le système organique interne et le milieu extérieur.

Se sont en fait une sorte de «fenêtres» ouvertes ou fermées qui contrôlent et régulent l’organisme. Ils peuvent «sauter» comme un fusible et ainsi être «hors-circuit». C’est alors qu’intervient l’acupuncteur. L’aiguille peut ainsi être comparée à un coup d'aiguillon qui stimule une fonction défaillante par l’intermédiaire d’un méridien.

Les points d’acupuncture ont longtemps été niés par la science. Chacun dans le monde scientifique, ne voit et n’accepte de voir que ce qui l’intéresse. Pourtant, la plupart sont situés sur de volumineux faisceaux vasculo-nerveux bien connus en anatomie. D’autres part, on peut mesurer leur résistivité avec des appareils électriques, on peut les voir sur des clichés thermographiques, ils sont visibles par le procédé selon Kirlian.

Ces points, bien souvent au centre d’une dépression palpable, sur lesquels sont appliqués des aiguilles d’acupuncture, porte ouverte du cosmos vers l’organisme, sont à considérer comme des centres de résonances. Ils peuvent se matérialiser parfois de façon plus évidente par une modification marquée de la peau, la présence de nodules, tumeurs, grosseurs, sarcoïdes, ou une transformation du tissu sous cutané.

Par principe, une douleur localisée est un excès local d’Énergie que l’on doit disperser pour que l’énergie circule.

En fonction du diagnostic, différents points seront poncturés. Que ce soit avec des aiguilles ou au laser, la douleur locale va disparaître presque instantanément. Si ce n’est pas le cas, l’acupuncteur doit revoir son diagnostic et son traitement. Ceci est le mode d’emploi habituel : manipuler, contrôler, manipuler, contrôler et ceci tant que des restrictions ou des douleurs persistent.

Le nombre de points généralement admis selon la médecine traditionnelle chinoise chez l’homme et l'animal est de 365 selon les 365 jours de l’année et les 365 plantes médicinales chinoises. En réalité, il y en a beaucoup plus, plusieurs milliers et l’on pourrait se demander s’il n’y en a pas autant que de pores dans la peau. Parmi ceux-ci, une centaine environ est retenue pour l’acupuncture animale en tenant compte des anatomies spécifiques à l’espèce.

Une excellente connaissance de l’anatomie est nécessaire pour éviter les accidents qui se produisent inévitablement un jour ou l’autre pour ceux dont les connaissances sont insuffisantes. Hémorragies, trachéites, névrites, arthrites, lésions hépatiques, vésicales, intestinales, gastriques, oculaires, etc. doivent absolument être évitées. C’est pourquoi l’acupuncture ne doit pas être exercée par n’importe qui, ce qui devient malheureusement de plus en plus le cas aujourd'hui étant donné l’engouement pour les médecines douces et la floraison de pseudo-guérisseurs acupuncteurs. Tous ne sont pas des charlatans, loin de là, certains sont très sérieux et compétents, mais, dans l’intérêt du patient, il faut toujours être prudent.

Catégories des points d’acupuncture

Il existe plusieurs catégories de points en fonction de leurs particularités. Sans vouloir entrer dans les détails trop techniques, en voici la liste :

• Points alarmes
• Points d’ouverture
• Points de résonance ou d’assentiment
• Points locaux
• Points articulaires
  
• Points musculaires
• Points nerveux
• Points élémentaires
• Points vaisseaux de liaison ou points source

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